de Gérard Levoyer

- Mention exceptionnelle lors des sélections Festhéa Île-de-France à Survilliers – mars 2016
- Prix du public au Festival des Arlequins à Cholet – avril 2016
- Prix du public au Festival des Escholiers à Annecy – mai 2016
On ne choisit pas sa famille, on la subit. Et si l’on ne veut pas la subir, on s’en va. C’est ce qu’Annette a fait un jour : elle a claqué la porte de la demeure familiale et elle est partie vivre sa vie comme elle la voulait, avec les gens qu’elle voulait ; bien ou mal c’était devenu « SA » vie. Mais lorsqu’une mère meurt, il faut bien revenir. Et Annette revient assister aux dernières secondes de vie de sa mère et retrouver, par la même occasion, Pauline, sa sœur qu’elle n’a jamais revue depuis son départ. Difficile de renouer un dialogue dans ces conditions. Difficile d’étouffer le passé, les rancœurs, les jalousies ; d’accepter les différences, d’éviter les jugements, la morale, de vivre un deuil quand il y a de la souffrance enfouie. En quelques petits jours partagés dans la vieille demeure de province, Annette et Pauline vont se réapprendre, se redécouvrir, renouer des liens si fortement dénoués, se regarder, s’apaiser.
Ouest-France – 10 avril 2016
Sophie Gagny : « Modeste et magnifique On les regarde d’abord se déchirer, la rancœur comme un gouffre entre elles deux, puis, lentement, patiemment, le lien se renoue entre les deux soeurs, le passé et le présent, destin fané contre destin froissé, et la beauté de l’instant, la grâce de ces moments d’intimité qu’elles nous offrent alors sont d’une émotion rare. Je suis sortie de cette première bouleversée, tant par le jeu des comédiennes qui nous tiennent la main de bout en bout avec ce texte tout en justesse, que pas le propos lui-même de la pièce. Gérard Levoyer aime définitivement les femmes – et le théâtre ! «
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